Rapport moral 2007

Publié le par Marc OLIVIER

Avec le recul de l’année écoulée, nous pouvons nous réjouir que les actions que nous avions entamées aient quasiment abouti. 
 
-          Tout d’abord comme le demande les nouveaux textes réglementaires, suite à la refonte de nos statuts, nous avons publié l’avis relatif à l’ASL dans le Journal officiel. Jusqu’à un passé récent cette publication était optionnelle.
-          Durant la période mars-octobre 2007, tous les co-lotis se sont mobilisés pour faire aboutir la reconnaissance du périmètre du lotissement, tout d’abord auprès du commissaire enquêteur, puis, lors de la séance du Conseil municipal du 10 janvier 2008, par l’intégration dans le PLU d’une référence à notre règlement.
-          La réalisation des travaux d’investissement relatifs à l’assainissement. Dorénavant nous sommes à l’abri d’une panne de la pompe de relevage, et nous ne serons pas impactés par les travaux de mise en séparatif de le rue Pasteur dans les années à venir.
-          La modification de 3 articles du règlement et l’approbation de la modification par le conseil municipal lors de la séance du 10 janvier 2008, bien que ces modification ne soient pas profondes, elles régularisent des dérives autorisées par la mairie dans le passé, mais surtout elles permettent de lever des freins pour la délivrance de nouveaux permis de construire.
 
 Au chapitre des actions entamées précédemment et de leurs suites nous pouvons noter :
 
-          Dans le cadre des suites aux travaux d’assainissement, le SAN Val d’Europe nous a fait savoir que sur le principe il était d’accord pour prendre à sa charge les tuyaux qui ont été installés entre le tampon en bas de la traversière des Acacias et la rue des Coulommières. Cet accord de principe ne sera acquis que lors de la confirmation que la réalisation est conforme aux exigences techniques du SAN. Pour cette raison, nous avons transmis, dès réception début 2008, les documents techniques demandés (rapport caméra, rapport de compactage). Nous sommes dans l’attente de la réponse du SAN.
 
Au chapitre des regrets nous pouvons noter :
 
-          Concernant l’assainissement, le président du Syndicat d'Adduction d'Eau des Communes de Chalifert, Chanteloup-en-Brie, Montévrain , nous a fait savoir qu’il refusait que des habitants de Chalifert soient desservies en eau potable par un autre syndicat que le sien. Conséquences, hormis les maisons sis au 54 et 56 rue des Coulommières qui bénéficient déjà de cette facilité comme quelques autres propriétés au sud du village et ce contrairement, aux affirmations de ce syndicat, le reste du lotissement va se retrouver avec quatre factures annuelles, deux pour l’assainissement, deux pour l’eau potable, ceci à compter du deuxième trimestre 2008 (facture de décembre, compte tenu d’une demande de prolongation du contrat SAUR par la mairie). Aussi nous projetons d’agir pour que les usagers retrouvent, un mode de facturation de leur taxe d’assainissement conforme aux usages c'est-à-dire au bas de leur facture d’eau, soit lors de l’enquête publique relative au schéma d’assainissement, soit après les élections à la faveur d’un changement éventuel de président.
 
-          Enfin, le fonctionnement en général, qui ne donne pas satisfaction. Il repose trop sur la bonne volonté et la disponibilité des uns et des autres.
 
En conclusion, l’absence d’investissement depuis la création du lotissement en 1989, a conduit à une lente dégradation de l’environnement. Cet état de fait a d’ailleurs été noté par le commissaire enquêteur, bien que cette mention n’ait pas eu d’influence sur l’avis qui a été rendu.
La poursuite de la remise en état est nécessaire, la cession des espaces communs à la mairie, en dehors du contexte de l’aménagement centre village, n’aurait pas amélioré notre situation. Pour s’en persuader chacun a pu se rendre compte de l’état de certaines voiries communales et comprendre que si des investissements communaux devaient avoir lieu, dans le contexte de la cession, ils seraient prioritairement destinés à des remises en état dont n’auraient pas bénéficier le lotissement. Nous nous trouvons à la croisé des chemins, si notre regard se tourne vers Chalifert, notre environnement peut paraître plus favorable, si, au contraire notre regard se tourne vers Chessy, ce même environnement semble en voie de lent délabrement. C’est donc à nous de définir ce que nous voulons pour les vingt années à venir.
Le fonctionnement, à l’image de la mise en place du contrat d’assurance, souffre d’un manque de réactivité. Lors du vote de notre budget, nous l’avons estimé en tenant compte de la disponibilité des uns et des autres et de celle de ma société. Or, on peut se poser la question si certains postes ne devraient pas être externalisés.
Ces réflexions devront rapidement trouver une réponse afin de définir l’orientation que nous souhaitons donner.
 
 
 
 
 
Le Directeur
G. Van Honacker
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